On se lève à 11h30, ayant prévu de louper les pancakes du petit-déj, on n’essaie même pas de chercher le rab. Cette nuit était parfaite, le check-in est bientôt mais j’aurais bien pu y rester plus. Non, on a qu’aujourd’hui pour visiter Austin, demain on sera à Lafayette, Louisianna. La fin du voyage se rapproche. Edg a déjà trouvé un surnom pour Seeby : Le Mec Pas Drôle. Je l’engueule, je valide pas du tout, il est cool, super gentil, c’est pas charitable. Bon c’est vrai qu’il est pas très funky. Il nous a conseillé une piscine naturelle pas trop loin du centre, le bon coin pour passer une aprèm posé et ressourçante. Je vais check out, Edg se reprend une douche, je l’attends essayant de naviguer sur internet qui reste indisponible. C’est plus la même standardiste, beaucoup moins amicale. J’y arrive quand même et constate sur facebook le décès de FX. Suicide d’un mec pas drôle. Super scoop pour Edgard qui se branle sous la douche. Clefs rendus, remontons dans notre odorante voiture. On a pu mettre les maigres provisions au frais, ce qui permet de savourer un bagel à la voyageuse, et Edguerre prend le volant, toujours peu sûr de moi.
Toujours dans les limites de la ville, bien que dans un extérieur calme où des parcs apparaissent, on se gare sur un super parking. J’ai l’impression qu’ils sont toujours très peu remplis par rapport à leurs tailles immenses. Ça nous permet de lorgner une petite table au fond pour tranquillement et à l’abri des regards nous préparer pour l’après-midi. On sépare les miettes d’herbe en deux. Il fait chaud, presque un peu trop, soleil éclatant, un petit vent d’altitude, la table propre est mi au soleil et à l’ombre. On se sent en août, la fin des vacances arrive et l’air est lourd. Le guide ressuscité du routard se rouvre sous une autre enveloppe, présentant les Southern villes des Etats Unis. Ça a l’air bien différent de l’ouest, le Mississippi et ses rivages, autrefois maculés d’esclaves et de musique. Ça doit être sympa d’aller visiter les bars de Memphis ou de Nashville. Je serai plus là pour le carnaval, mais on ira à la Nouvelle-Orléans dans tous les cas. Il y a des articles élogieux à la Louisiane et à la région de Lafayette, des bayous qui donnent assez de gout à cet état pour qu’ils aient appris à cuisiner décemment. La culture francophone, les apports des créoles et d’épaisses touches étasuniennes semblent produire un endroit où il fait bon y vivre, ou du moins, bon à y manger. On n’a jamais parlé de lieux futurs avant ça. Le livre ayant rempli son rôle de support pour rouler puis pour en discuter, on se met à se raconter la fin, mon horrible retour en France. C’est pas croyable ce qu’on a vécu ici en un seul mois, tous ces changements, tout ce que j’ai compris, tout ce que j’ai découvert, toutes ces vues. Comparé à un mois d’école, même si c’était intéressant, et je parle pas d’un an de travail qui doit être encore moins enrichissant, rien ne vaut ce voyage. Sur ces notes nostalgiques, on a chaud, direction la piscine.
On paye nos 6 $ pour pouvoir rentrer sans insulter le guichetier. On aide la salamandre d’Austin aussi, c’est bien beau d’avoir niké son habitat mais si on rajoute un peu de charité ça doit faire passer la pilule de payer si cher. Une immense berge aménagée, sur notre rive de grandes pentes herbeuses, des arbres pour l’ombre, beaucoup de gens sur leurs serviettes ou transat, de l’autre côté des rochers un plongeoir sur la rive. On se change, je me dépoile sans gêne au milieu du vestiaire comme un vrai américain. Done. On s’assoit près de l’ombre d’un arbre, déplie nos serviettes et nous attendons d’avoir bien cuit pour affronter le froid. L’herbe n’aide pas au courage, surtout envers l’eau froide. Le sol est entièrement en algues, on se chamaille et Edg sort vite. Je fais une longueur, qui est très longue. C’est pas du tout mon élément de nager, c’est trop fatiguant pour tous les muscles. La distance que j’aurai pu faire en trente secondes en courant me prend dix bonnes minutes. Au bout, la rivière continue son chemin par de gros tuyaux et se déverse en ruisseau sous l’épais barrage. Des familles qui n’ont pas envie de payer sont installées là, c’est la caricature dégueulasse des pauvres qui trainent quand même leurs vies sous les égouts des institutions. Je fais quelques plongeons et me fais gronder parce que c’est interdit, pourquoi tant d’infantilisation ? Puis reviens à la nage. J’aurai le gout de monter sur le plongeoir, mais je suis encore un peu lâche et ça ne me pousse pas à m’y exposer, alors que les mecs qui font des doubles saltos se font applaudir par toute la berge. C’est trop violent de plonger, il doit faire quatre mètres de haut. Tout à l’heure, peut-être. Pour l’instant, je reste dans ma bulle de serviette, bronzette papotages et bouquin. Et sieste au soleil. Que c’est bon d’être fainéant.
Quelques aller-retour désynchronisés à l’eau, on sort de l’enclot pour se faire un petit casse-dalle dans la cahute qui remplit bien son rôle de : venez manger de la merde, c’est à côté de la plage et tu payes cher pour aucune qualité. Simple burger pas bon, on demande un verre d’eau. Servi dans un verre en gros plastique, elle a un gout infernal de punaise tellement atroce que bien qu’assoiffé, on ne peut finir nos verres. Comment un homme peut boire ça ? Edg tombe dans le piège et va s’acheter une canette de coca. J’en tape dedans. Retour à la plage, sur les serviettes. Le soleil commence à décliner. Un mec devant nous a le même physique ciselé et la même coiffure de cheveux que Jack, des mèches longues et intègres qui flottent au gré du vent, excepté qu’il a un bras et le bas de son ventre tout tatooé. On en a vu des centaines, des tatoos, tous les ricains en ont, mais ce mec me rappelle une idée. Durant mes trajets de merde de stage, avant une bringue électro sur une péniche lyonnaise, la plateforme, je crois, dans ce métro D, j’ai eu une idée qui m’a frappé alors que rien ne la laissait présager. Je crois même que c’était en passant à Valmy, l’arrêt où il y a toujours intégralement que des mecs moches et bizarres. Pourquoi pas se faire tatooer un carré noir rempli, c’est neutre, jamais sa pourra te saouler un carré noir. Sobre, ou peut-être un peu défoncé de la veille, j’ai trouvé d’autres raisons, puis les ai exposées lors de l’apéro pré concert et ai trouvé un accueil plutôt hostile à l’idée. Je l’ai pas ressorti depuis, mais j’en parle à Edgard. Il me dit qu’il trouve ça con, trouve que ça fait « je veux me prouver un truc », mais moi l’idée me plaît vraiment. On en dessine un au stylo bleu sur mes côtes gauches, ça pourrait être un endroit cool, puis je vais au bain avec. C’est pas beau, mais c’est la faute du stylo. Je fais un dernier aller dans l’eau, mais retour à pied. Je trouve le courage pour plonger, entre les gamins qui ne font que ça de leur journée et les jeunes éphèbes qui font peut-être des doubles saltos mais qui font quand même que ça de leurs journées, je produis un magnifique « sac à dos » en choppant mes pieds dans le dos et fait un joli plat du cul. C’est l’heure de rentrer, on parle en vitesse à deux lyonnaises de l’INSA avec qui nous avons des connaissances communes. Le monde est trop petit, et c’est dommage qu’on les rencontre que maintenant. Direction chez le mec pas drôle.
Edgard est de nouveau copilote retrouve l’immeuble d’étudiant sérieux de suite, y’a une piscine entre les basses barres d’immeubles, qui est bien sûr fermé la nuit. Seeby est en train de jouer à un Age of Empire like avec une musique de merde à donf, d’un très haut niveau d’horreur. Il est tout content, s’excuse mais veut finir absolument sa partie contre son pote sur internet. C’est vraiment inaudible, de la variété la plus cucu et américaine du monde, et toutes les chansons sont du même acabit. Comment fait-il pour tuer des gens sur ce son ? On entame le pack de bière qu’on vient d’acheter, et dehors. Intenable dans cette pièce, mon dieu ! Bien mieux à fumer une blonde de soirée sur la longue coursive. Si tous ses potes sont du même acabit, ça va être une soirée drôle. Le soleil se couche. Quand on rentre, il a perdu sa partie et nous prépare des sandwichs. Je me sers un petit Jack Daniels, toujours là. C’est long 1.75 litre, mais ça commence à se rapprocher dangereusement de la fin. Seeby panique, Cookie le chat a disparu. Il a dû passer par la porte pendant qu’on fumait nos clopes. Même s’il sait qu’il va revenir, il sort pour le chercher. Je me sens un peu mal, ils ont l’air super cons mais il les adore comme un fou, ces crétins de Cookie et Butters. Des noms de nigauds de dessins animés. On se sent un peu mal, Seebys n’est pas fâché, il sait qu’il va revenir, puis c’est de sa faute et pas de la nôtre s’il est sorti, nous dit-il. Un petit mec et en uniforme d’aide-soignant arrive, l’arabe nous présente son meilleur pote, Hussein. On se regarde avec Edg, on c’est encore fait avoir. Seeby est pédé comme un phoque ! Il parle pas avec un accent aussi prononcé que Hussein, qui lui doit être un pédé déclaré, mais oui, c’est un gros nounours gay, c’est sûr. Il nous a avoué hier que si ses parents savaient qu’il buvait de l’alcool en Amérique, il serait surement déshérité d’office. S’ils savaient qu’il était pédé, j’imagine pas. Hussein est en contrôle plus-que-parfait sur ce qu’il dit et comment il bouge, ce qui le rend vraiment chiant. Il insulte Seeby quand il dit qu’il a invité Jacky, mais pour sa défense, il parle français, et il est pas si chiant Jacky. On boit sans musique. Les autres potes commencent à arriver, Cookie revient. Tous ont l’air trempés dans le gay thing. Le Jacky est un peu gros et à des rouflaquettes tondeuse fashion. Il a fait un an à Paris pour étudier la littérature française, donc il est plus pédé affirmé que les autres, et il aime pas les parisiens. Ils ont trop de préjugés, et sont graves matérialistes. Encore une fois, c’est pas nous qui l’avons dit. Un autre est un petit plutôt maigre qui fait très intello, genre même si je suis surement gay j’suis quand même premier de la classe. Un grand costaud à une épaisse barbe rousse. Je m’en fous je rentre pas dans cette ronde stupide du « j’aime pas les roux c’est dégueu ça pue gnagnagna » c’est vraiment la mode de blague la plus conne du monde. Je suis sûr que ça aurait fait rire Hitler. Okay le clip de Born Free de M.I.A est cool, fait par un français et tout, mais ça me fait pas du tout rire pour les roux. Toute façon tous les potes de Seeby font très pédé. On commence à être rond, Seeby paye son coca rhum à tous. Personne ose se servir un JD on rocks, bien évidemment. Edg fait tellement bien le 7ème pédé à côté d’eux, j’aurai du les prendre en groupe entrain se ce faire des câlins. Rien que de l’écrire me fait me pisser dessus. Lui beaucoup moins. La meute de folles en mouvement se répartit dans deux voitures et prends la direction la 4th Streets.
On est montés avec Seeby et Haseen les deux bon copains, et pour nous mettre en forme nos gays guides mettent le CD qu’il faut : Femme Fatale, le dernier attentat médiatique de Britney Spears, avec des gros tubes d’électro à chier, c’est génial. Ils ont vraiment recyclé la techno des années 2000, des fois quand je pense à un bon Floorfilla pendant qu’à la radio y’a n’importe quel nouveau Black_Eyed_Peas.2.0 qui passe et cartonne, j’en ris doucement. C’est la faute à Lady Gaga. On roule comme des trous du cul avec le son bien à fond. I Can't Take It Take It Take No Mooore - Never Felt Like Felt Like This Befoooore – Come on Get Me Get Me On The Flooooor - Didjé What You What You Waitin' For. Yallaaa On va en premier lieu dans un bar comme dans les pubs, des néons bleu et noirs reflétant sur des murs brillants de glace, du gros électro à fond avec les clips diffusés sur des écrans plats dans toute la salle. Un endroit bien puant, on s’assoit dans une loge en bulle dans le mur, on commande des shooters. On paye notre tournée, la vodka n’est pas chère. Putain, pour le retour de Jennifer Lopez, elle nous a servi une reprise de la lambada. C’est génial. Avec Pitbull en plus, et ses yeux de porc. Mon dieu, quand vont-ils jeter l’éponge sur la production musicale de merde ? Et surtout quand est que ça arrêtera de faire autant de fric ? Quelqu’un paye une tournée de cocktails. Je parle de littérature avec le français, grâce au son trop fort j’arrive à faire une faible illusion que je m’y connais en parlant de Voyage au bout de la nuit, qui n’est pas vraiment une de mes principales inspirations, mais c’est ce premier livre qui m’a fait me dire « tiens, j’ai déjà pensé à ça» et ça m’a fait ressortir de grosses émotions, pas forcément agréables, sombres, pleines de réflexion de peine, comme une BD de Tardy. On reste pas longtemps, ici c’était juste le bar pour se chauffer, le mardi soir la place to be c’est le Rain, une boite qui fait des soirées gay tous les mardis soir. Comme par hasard, personne ne nous dit qu’il veut chopper ni qu’ils aiment les hommes, non non. C’est vraiment pas le type de club qui me déplait le plus. On remonte dans la caisse, re Britney Spears, la suite de ses tubes pourris, ça passe trop bien. I I I WANNA GO GO GO ON THE WAY WAY WAY TO GET ON MY FEET TONI I I I Entré dans le club bondé. Après une petite blague en français du gardien et à peine en vue du dancefloor, la musique change pour passer notre Safari Disco Club, Yelle de Bretagne, la maman des putes à franges minaude dans tous le club et on se jette au milieu de la piste, dansons comme des folasses. Quand on arrive dans le club, on met du son français et les animaux dansent le Safari Disco. Quand la chanson est finie, une autre de Yelle suit, un featuring bien moins bien. Nos potes nous ont rejoints et on danse avec eux un moment. L’intello à des pas énormes, ils transpirent l’entrainement suivi, c’est cool. On se paye une bière, High Life la moins chère, puis explorons les lieux. Les gens ne font qu’arriver, pas du tout que des gays mêmes si pas mal sont à croquer. On sort fumer une indus dehors, c’est immense. Y’a un jardin avec des canapés rempli de monde. Autant de gens qui sortent, un mardi soir, dans une boite si cool. On re rentre, re danse et se re paye une bière. C’est pas donné, mais c’est notre dernière soirée du voyage, une caisse en boite de nuit s’exige.
Les copains sont dispersés, ils ont pas l’air de draguer beaucoup. Comment peut fonctionner une bande de mecs où tout le monde peut avoir des vues sur tout le monde ? Ça doit être trop cool pour chacun, mais intenable. Si sa se trouve c’est pas des gays nikeur du tout, ils sont comme des hommes de leur âge, normal, finit de taper tout le monde avec son kiki. J’ai perdu Edgard, c’est moi qui ai les clopes, il sera obligé de me retrouver. Je déambule, j’suis raide mais le temps passe et je redescends. Je me reprends une bière. Danse un peu avec le roux et le français, qui transpire comme deux bucherons, ils savent pas où est Edgard non plus, mais le son est convenable. Des petits tubes d’Uffie ou des Midnight Jaggernaut, c’est parfaitement dans la French Touch qu’il nous faut. Je retourne dehors à la quête de mon copain, pas trop de connexions avec les gens, bien que j’essaie. Je tourne beaucoup et en redescendant dans la salle, je tombe sur cette tête d’ampoule qui me cherche aussi. Je lui donne son indus, il me taille sur le nombre qu’il en reste, et on se rachète une bière pour deux. Bien posé sur le canap, un mec vient nous proposer des exta. Il m’a déjà demandé plus tôt, je redis non mais Edg intervient. Pourquoi pas enfaite, ça peut être une bonne fin de séjour… Une petite expérimentation de la drogue du teufeur, sa pourrait nous redonner un peu de pêche. Le mec nous les lâche a 20 l’une, on le regarde en rigolant, 10 pour les deux. C’est le prix en France. Il veut pas et se casse. Tant mieux, sa aurai été l’angoisse de rentrer tout tazé chez Seeby, essayer de dormi au milieu des photos de ses parents et de ses chats cons. Sa aurai été impoli, même. On se fait rejoindre par Sebhaas et Hussein, Edg commence à sombrer dans l’espace de l’infini spiral cycloïde de la tête tombant sur les bras tombant sur les genoux. Je dis à Sebhaas qu’on a failli prendre de l’ecstasy, il s’en branle, nous demande pourquoi on en à pas pris en regardant Paul sombrer. Bon tant pis, un autre jour. Un videur arrive en panique et secoue Edgard, il croit qu’il fait un malaise. Edg se réveille, met un peu de temps à réaliser et dis que tous va, Seeby le défend, mais pas moyen de négocier, le videur veut qu’il sorte, pas à dormir ici. Le « Non mais ça va bien là, t’es con ou quoi » de Edgard n’y change rien, il se fait empoigner et tout le groupe le suis dans la grille au bout du jardin. Le gardien ferme la grille et je lui dis que moi aussi, je veux sortir, c’est mes potes là-bas ! Il râle et me fout dehors. Bon, c’est l’heure de rentrer, ça allait bientôt fermer de toute façon, tant pis pour le flirt du français qui est sorti avec nous, son beau métis rentre chez lui. Le 2:am réglementaire des américains, c’est sacrément casse bringue, même si cette fois ça vient de nos rangs. Tous chez Seeby, qui pense à mettre un truc plus doux pour le retour et choisis Taylor Swift, toujours à donf, et chante à tue-tête.
À l’appart, toute la meute est présente, beaucoup partent tout de suite. Jacky est toujours là quand Seeby propose ses sandwichs. Ostensiblement, cette petite fourbe d’Hussein a du mal à le supporter, il reste dans la cuisine à grogner. Le français me parle de son copain qui l’a largué quand il est parti pour Paris, depuis lui a trouvé quelqu’un d’autre, et pas Jacky. Il lui manque, il est triste. Il veut s’en aller, mais reste pour les sandwichs. Edg commence à s’endormir sur le canapé. Seeby le vire en le priant d’aller dormir dans sa chambre, il a acheté son canap en cuir il y a peu, déjà dit plusieurs fois, et ne dors que dessus. Il y a un deuxième lit pour moi. On mange silencieusement, parle de la soirée et Jacky se casse. Quand il est parti, Saddam l’insulte. Quelle petite pute celui lui là. Il passe par la salle de bain avant de partir et ressort habillé avec son costume d’aide-soignant. Quand il est parti je demande à Seeby pourquoi, oh c’est pour sa mère, pour qu’elle croie qu’il a passé sa soirée à l’hôpital. Merde, à plus de 25 ans !? Quand j’éteins la lumière, Cookie et Butters ronronnent dans la chambre. Une chouette banquette m’attend. Même avec un mec pas drôle, on aura bien rigolé cette dernière soirée.
dernieto journeo